L’humiliation, ça me concerne ?
Tu as peut-être déjà lu « Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même » de Lise Bourbeau. Si pas, je te le recommande. Mais il y a un aspect majeur où mon avis diffère du sien : je suis persuadée que nous avons tous la blessure d’humiliation et qu’elle nous affecte bien plus quotidiennement que ce que nous pensons.
C’est elle qui est à l’œuvre notamment lorsque tu :
- t’auto-sabotes et t’empêches de réussir
- as cette impression de ne pas mériter ce qui t’arrive
- t’oublies et te sacrifies pour les autres
- te pousses au-delà de tes limites, quitte à connaître le burn out
- …
Tu ne me crois pas ? Je t’explique ! Et je te partage ce qui se joue au niveau des neurosciences, ainsi que la manière dont le coaching neuro-identitaire peut aider à sortir de ces schémas.
Nous vivons tous la honte et la culpabilité
La blessure d’humiliation s’exprime principalement au travers de la honte et de la culpabilité. Et tu en as peut-être conscience (ou pas encore), mais tous, nous les ressentons dans nos vies.
Ces ressentis peuvent être insidieux, parfois refoulés, mais toujours, ils nous mènent à (ré)agir au quotidien avec des comportements qui ne nous servent pas dans l’atteinte de nos projets de vie.
En réalité, ces émotions ont une fonction dans notre cerveau : elles nous maintiennent dans un cadre éthique qui empêche l’exclusion du groupe. Et tu le sais peut-être déjà, mais « faire partie du groupe » est une priorité vitale pour notre cerveau depuis la nuit des temps.
Quelle différence entre la honte et la culpabilité ?
La honte se manifeste lorsque nous pensons que nous sommes « endommagés » (par exemple, lorsque nous ne nous sentons pas aimable, quand nous pensons être inférieur ou incompétent).
La culpabilité survient lorsque nous avons blessé (ou avons peur de pouvoir blesser) quelqu’un.
En fonction de notre vécu, nous allons activer l’une, l’autre ou les deux de manière régulière. Tant la culpabilité que la honte vont déclencher une réponse de peur/stress dans notre cerveau. Mais celles-ci seront différentes.
La honte, vue sous l’angle des Neurosciences
La honte est associée à la croyance que nous ne pouvons pas rectifier la situation. Et, par conséquent, elle va déclencher une réponse ancestrale de fuite (flight response).
La plupart du temps, lorsque nous sommes enfants, nous internalisons ce qu’on nous renvoie sur nous et sur ce qui nous manquerait et cela crée davantage un sentiment de soumission/fuite et une auto-dévalorisation (consciente ou inconsciente).
C’est cette réponse de soumission/fuite de notre cerveau qui peut nous mener, en tant qu’adultes, à de la procrastination et/ou du découragement. L’impression d’être «endommagé», de ne pas mériter ce qu’on pourrait obtenir nous amène à fuir l’action et à internaliser le fait que nous ne puissions rien y changer.
La culpabilité vue sous l’angle des Neurosciences
Au-delà des réponses « fight or flight » (attaque ou fuite) que la plupart connaissent, nous savons aujourd’hui grâce aux études récentes en neurosciences que notre cerveau a également la possibilité d’adopter d’autres réponses face au stress / à la peur.
La culpabilité est associée à la croyance qu’il est possible de rectifier la situation d’une manière ou d’une autre. C’est pourquoi, notre cerveau, face à la peur de blesser ou d’avoir blessé l’autre, va déclencher une réponse au stress de type « Challenge ». Cette réaction au stress va générer des hormones qui vont pousser à l’action.
Si cette fonction semble plutôt intéressante, elle est aussi à double tranchant. Car des actions générées par la peur vont déclencher des mécanismes de protection qui ne nous aident pas toujours à atteindre nos objectifs.
Je te partage quelques schémas qui peuvent émerger de cette réponse :
- J’ai l’impression d’avoir déjà tellement de chance dans ma vie –> je vais m’auto-saboter et m’empêcher d’atteindre le succès
- Je culpabilise quand c’est trop facile et je vais m’épuiser, voire me compliquer la vie, pour me prouver que je mérite
- J’ai engrangé de la culpabilité dans mon enfance –> je vais me mettre au service de l’autre et me faire passer systématiquement en dernier
Cette culpabilité peut parfois remonter loin (un bébé qui serait né trop rapidement après un autre et aurait l’impression d’avoir pris sa place ; un enfant qui aurait été préféré par un parent par rapport à d’autres frères et sœurs ; des facilités d’apprentissage naturelles que la fratrie ou les parents n’auraient pas…)
Comment le Coaching Neuro-identitaire peut-il aider ?
Le Coach Neuro-identitaire est formé à pouvoir identifier très rapidement (généralement dès la première séance) la cause principale qui a créé la culpabilité et/ou la honte et à la conscientiser chez la personne qu’il accompagne.
Lorsqu’en plus, il est formé à l’Approche Neuro-émotionnelle, il peut, via un état modifié de conscience, accompagner son client jusqu’au bout, pour l’aider à libérer la charge émotionnelle liée à l’événement identifié.
Et, étonnamment, ce n’est pas toujours l’événement « évident » que certains coachés ont identifié au travers du développement personnel ou de la thérapie qui crée réellement la charge. L’ancrage se fait parfois plus tôt ou plus tard, de manière bien plus insidieuse.
Envie de développer tes compétences pour aider d’autres personnes à sortir des schémas profonds qui nuisent à l’atteinte de leurs objectifs ?
Le prochain démarrage de la Certification en Coaching Neuro-identitaire aura lieu en avril 2023. Il n’y a que 12 places et les premières sont déjà prises.
Tu souhaites en savoir plus ?
Tu peux retrouver toutes les informations en cliquant sur ce bouton et tu trouveras également sur cette page l’opportunité de réserver un moment dans mon agenda pour discuter de ce que tu recherches et vérifier si la formation peut répondre à tes besoins.