Si tu développes ton activité dans l’accompagnement ou que tu envisages de le faire, tu sais à quel point la créativité est primordiale. Tu as sans doute déjà compris qu’être une énième copie de ce qu’on voit sur le marché ne t’aidera pas à te différencier et à vivre de ton activité.
On t’a répété que tu « devais » trouver ton unicité. Et peut-être qu’à certains moments, tu as l’impression que ce qu’il y a d’unique en toi ne parvient pas à s’exprimer. Que même toi, tu éprouves des difficultés à l’identifier.
C’est normal ! Si ton cerveau joue toujours avec toi pour te protéger, il peut agir contre toi lorsqu’il s’agit de t’affirmer et de développer une activité dont tu peux vivre.
Dans cet article, je te partage ce qui se joue dans ton cerveau et comment te reconnecter à ta créativité et à ton unicité.
Tu ES unique et tu n’as pas moins de créativité que quelqu’un d’autre
Ce qui te limite, ce n’est pas le manque de créativité. Mais le fait que ton cerveau ne te permette pas d’y accéder. Et pour une raison simple : il a peur qu’en te montrant unique, tu t’exclues du groupe.
Je t’explique… Depuis la nuit des temps, nous avons besoin des autres pour survivre. Et notre cerveau s’est adapté progressivement pour répondre à ce besoin primaire.
Tout signe de différenciation par rapport à ce que nous considérons comme le groupe auquel nous appartenons active automatiquement l’amygdale, cette région du cerveau associée à la peur et aux émotions négatives.
Et lorsque nous exprimons cette différence, nous pouvons être amené à craindre, voire à ressentir le rejet social. Et la douleur qui l’accompagne.
Savais-tu que c’est la même région (cortex cingulaire antérieur) qui s’active pour la douleur sociale que pour la douleur physique ? Nous ressentons donc le rejet social comme nous pourrions souffrir d’une blessure physique.
Ta peur de l’exclusion a un impact non négligeable sur ta créativité
Lorsque cette peur de l’exclusion s’active, notre cerveau peut activer des mécanismes de protection qui limitent notre prise de risque et notre exploration créative. Ainsi que l’accès à notre intuition.
Et ces mécanismes de protection s’expriment au travers de peurs secondaires :
- Peur de l’échec : qui nous éloigne du plaisir ressenti sur le chemin et nous focalise uniquement sur les résultats
- Peur de faire des erreurs : qui crée une auto-critique excessive et « fige » l’action et la décision
- Peur de ne pas être légitime : qui nous disperse et nous pousse vers des actions qui nous rassurent plutôt que de nous faire avancer
Tu l’auras compris, en plus de limiter ta créativité, ce sont ces peurs qui mènent à la procrastination, à la dispersion, au perfectionnisme.
Et ce n’est pas tout. L’anxiété sociale créée par la peur d’être exclu affaiblit le fonctionnement cognitif : elle restreint la capacité à se concentrer, à prendre des décisions alignées, à traiter les informations de manière rationnelle.
Enfin, cette même anxiété active également un « biais de conformité » dans ton cerveau : pour la réduire, il va naturellement se conformer au groupe, en adoptant des attitudes et des comportements similaires. Etouffant ainsi, un peu plus, ton unicité et ta créativité.
Mais comment en sortir ?
En prendre conscience est clairement une première étape, mais elle ne suffit pas. Il y a deux aspects essentiels sur lesquels tu peux travailler.
Le premier est de comprendre que cette peur, nous l’avons tous et qu’elle restera toute notre vie. Par conséquent, notre corps a surtout besoin de ressentir qu’il peut avancer malgré cette peur et apprendre à l’apprivoiser.
Pour l’y aider, tu peux réfléchir à ces petits pas que tu pourrais faire pour t’exposer en douceur à cette peur et la dépasser. Si tu te sens figé(e), c’est que le pas est trop grand. Comment pourrais-tu sortir petit à petit de ta zone de confort ?
La seconde exploration permet d’accélérer et de faciliter la première. Il s’agit de comprendre en profondeur ce qui renforce, chez toi, la peur d’être exclu(e). En fonction de notre vécu, nous avons tous différentes croyances profondément ancrées qui augmentent l’amplitude de cette peur. Et ces croyances peuvent être libérée.
Pour te permettre d’avancer sur cette réflexion, je te propose de te poser ces quelques questions (que j’utilise régulièrement en Coaching Neuro-identitaire) :
Quelle situation as-tu le plus peur de vivre si tu fais ce premier pas ?
Qu’as-tu le plus peur qu’on dise de toi ?
A quelle situation passée cela te renvoie-t-il ?Si tu identifies une situation en particulier, sache que ton cerveau d’enfant n’a pas pu la gérer car son cortex préfrontal (qui permet notamment la prise de recul et une gestion saine de ses émotions) n’était pas suffisamment développé. Mais l’adulte d’aujourd’hui est tout à fait capable de le gérer. Son cerveau n’en a simplement pas encore pris conscience.
Tu souhaites aller plus loin ?
Tu aimerais développer ta capacité à coacher à un tout autre niveau de profondeur ? Pour toi et pour les personnes que tu désires accompagner ?
Le Coaching Neuro-identitaire te permet d’aider tes clients à se libérer définitivement de blocages profonds de manière douce. Tout en les aidant à se reconnecter à qui ils sont, à leur intuition et à leur créativité.
Grâce à la formation certifiante, tu comprends en profondeur ce qui se joue au niveau du cerveau ET tu acquiers une approche qui te permet d’aider à libérer ces croyances profondément ancrées en 1 à 3 séances.
Si tu ressens l’envie d’en savoir plus, tu retrouveras toutes les informations sur la formation via le lien ci-dessous. Ainsi que la possibilité de réserver un moment d’échange pour discuter de ton projet spécifique et me permettre de répondre à toutes tes questions.