Les réseaux sont un canal fabuleux pour connecter et/ou développer son activité en ligne ! Mais notre cerveau nous joue parfois des tours… Et on se retrouve à scroller pendant des heures, à se sentir tout petit par rapport à ceux qui semblent avoir déjà réussi, à consommer des contenus offerts plutôt que de mettre le focus sur ce qui compte réellement.
Tu t’y retrouves ? Ou peut-être accompagnes-tu des personnes dans ce cas… Dans cet article, je t’explique ce qui se joue du point de vue des Neurosciences.
Le fameux « FOMO »
Es-tu familier/ère avec l’acronyme FOMO ? Il s’agit, en anglais, du « Fear Of Missing Out » ou de la peur de rater quelque chose. Ce concept a été créé début des années 2000 quand les réseaux sociaux ont commencé à prendre de l’ampleur.
Mais il existait, dans notre cerveau, bien avant cela, puisqu’il s’appuie sur des réflexes ancestraux :
- La peur d’être exclu(e) du groupe : nous sommes en effet câblés pour « appartenir » car l’exclusion du groupe représentait alors une véritable menace pour notre survie
- L’aversion naturelle qu’a notre cerveau à la perte : à l’idée même de perdre quelque chose (lien social, avantages, estime, respect, reconnaissance…), notre cerveau active deux régions principales (amygdale impliquée dans les ressentis négatifs et l’insula qui nous pousse à l’évitement) et nous nous mettons à éviter inconsciemment ces situations.
Notre cerveau cherche à nous protéger
Sans nous en rendre compte, nous créons des comportements qui rassurent notre inconscient sur notre appartenance au groupe et nous évitent la perte du lien ou de l’estime :
Tendance obsessive à regarder ce que font les autres sur les médias sociaux
- Renoncement à ce qui nous fait vibrer pour entrer « dans le moule » et coller à ce qui semble fonctionner pour d’autres
- Sentiments négatifs en regardant ce que les autres semblent avoir créé pour leur vie ou leur activité
- Dispersion et procrastination (fuite inconsciente)
Mais ça ne s’arrête pas là ! Ces comportements créent des ressentis négatifs (culpabilité, colère, tristesse, déception…) que notre cerveau va essayer de faire disparaître… en fuyant encore plus.
Il va vouloir créer un afflux de dopamine (neurotransmetteur du plaisir) pour se sentir mieux. Et il le fait en recherchant des récompenses immédiates : distractions supplémentaires en scrollant encore davantage sur les réseaux.
Tu vois le cercle vicieux s’installer ?
Comment en sortir ?
- La première étape est toujours de conscientiser ce qui se joue :
- Qu’ai-je réellement peur de perdre si je m’affirme sur ce qui me fait vibrer ?
- En quoi ai-je l’impression de m’écarter du groupe en le faisant ?
- La seconde étape consiste à rééquilibrer cette peur :
- Vais-je réellement le perdre ?
- Qu’ai-je déjà comme ressources pour éviter cela ?
- Si je le perds, sous quelle autre forme je peux le reconstruire ?
- Qu’ai-je à gagner qui peut compenser cette perte ?
- Comment puis-je au contraire créer davantage de connexion sociale en m’affirmant sur ce qui me fait vibrer ?
Libérer ce qui résiste
Il se peut que cela résiste encore…
Pour te permettre d’avancer, ton cerveau a besoin de comprendre qu’il n’est pas réellement menacé en termes de survie. Par conséquent, il doit pouvoir ressentir que tu es capable de gérer la douleur émotionnelle qui surviendrait si tu vivais réellement la perte ou l’exclusion.
Je t’invite donc à commencer par mettre encore plus de conscience sur ce que tu vis :
Clarifie ce que tu voudrais effectuer comme prochain petit pas dans ta vie ou ton activité
Identifie ce que tu crains de vivre : N’exagère pas la situation par contre… tu ne vas pas perdre toute ta famille parce que tu vas publier un post qui te ressemble vraiment 😉
A présent, tu peux te connecter à ton corps (tu peux le faire en respirant profondément, en écoutant de la musique, en méditant… ou toute autre approche qui te convient). Et projette-toi dans ce que tu crains de vivre.
Connecte-toi à tes ressources internes… Ressens ta capacité à le gérer émotionnellement, à rebondir. Tu peux prendre le temps qu’il te faut pour réaliser cet exercice.
Aller plus loin
Il n’est pas toujours facile d’identifier ce qui bloque réellement en profondeur. Et pourtant, une fois qu’il l’a identifié, le cerveau est capable de le libérer en quelques secondes, quel que soit le blocage ou le trauma originel. C’est ce que permet le Coaching Neuro-identitaire : identifier la cause profonde rapidement et amener le cerveau à cette libération au travers de déclics clairement identifiés grâce aux neurosciences.
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